L’IA, t’en penses quoi ?

On me pose souvent la question sur l’IA

Et je ne pourrai pas y répondre totalement dans ce post. J’ai par ailleurs prévu une petite série de publications documentées pour compléter mon propos.

D’abord, ma position au sujet de l’IA en général : c’est un outil et cela doit le rester.

🚫 Non à l’IA qui remplace l’humain 🚫

Réfléchir uniquement sous le prisme de la productivité, c’est rejeter son humanité.

Et spoiler alert : on ne peut pas se passer de nos congénères (même si je suis parfois la première à vouloir vivre sur une île déserte).

Concrètement, dans mon métier ça change quoi ?

Soyons honnêtes, je suis déjà confrontée à l’IA générative dans mon métier. Nous ne sommes pas tous à l’aise dans la production écrite, et je reconnais que c’est un excellent moyen d’avoir un écrit passable pour les formalités d’usage.

Mais…

Si nous prenons l’exemple de la lettre de motivation, pensez-vous vraiment qu’elle se démarquera des autres ? Pour moi, c’est comme si vous preniez les modèles tout faits sur letudiant.fr.

Pourquoi ?

Parce que l’IA ne vous remplace pas. Ne remplace pas ce que vous êtes, ce que votre façon de vous exprimer dit de vous, et ne remplace pas le dialogue avec vos pairs et professionnels pour avoir leurs avis et impressions.

Je ne rejette pas l’utilisation de l’IA, dès lors qu’elle se cantonne à vous donner un « pack de démarrage » mais vous devez absolument retravailler ce qu’elle vous génère. Et puis, soyons honnête, cela se voit quand même, quand c’est l’IA qui écrit. Aujourd’hui, je ne suis pas certaine que le destinataire apprécie que vous ne preniez même pas le temps de lui écrire vous-même.

J’identifie cela comme une sorte d’𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑖𝑡 (un début de récit) parfois nécessaire pour dérouler son récit. On dépasse le syndrome de la page blanche et on arrive enfin à produire.

En conclusion…

Aujourd’hui, je fais du post-traitement : je corrige du texte généré par l’IA. Ce n’est pas ce que je préfère, mais je ne peux pas aller contre les avancées technologiques.

Ce n’est pas l’essentiel de mon activité, et je crois fermement que la création humaine reste supérieure : qu’est-ce que l’IA peut comprendre à la musicalité des mots, la magie des phrases qui ne sonnent pas pareil à une virgule près ?

C’est à nous d’encadrer son usage, et de veiller à ce qu’elle ne mette pas en péril les métiers impactés par son utilisation. Et je n’ai abordé qu’un infime fragment de la question : RGPD, droits d’auteurs (à qui appartient la production de l’IA ? réglementation de l’usage commercial ?), guerre de l’information et intox, etc.

Soyons responsables.

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